Mirage de Douglas Kennedy

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Dans la chaleur étouffante d’un Sahara de tous les dangers, passion, mensonges et trahisons. Et si l’amour n’était qu’un mirage ? Un voyage plein de rebondissements au coeur d’un Maroc inattendu, avec le plus captivant des guides : Douglas Kennedy.
Robyn le sait, son mari Paul est loin d’être parfait. Artiste fantasque, insouciant, dépensier, ce jouisseur invétéré a du mal avec les limites du quotidien. Le couple s’aime encore mais la crise couve. Sans compter la question des enfants. Robyn en veut un, Paul est d’accord. Mais le temps presse, et rien ne se passe…
Pourquoi pas un voyage au Maroc ? Changer d’air, prendre le temps de vivre, se redécouvrir, et faire enfin ce bébé qui leur manque tant.
Sur place, la magie opère : Paul se remet à peindre et Robyn à espérer. C’est alors qu’une nouvelle tombe, un secret révélé, si lourd, si explosif qu’il dévaste tout. Et Paul disparaît.
Folle de douleur, terrifiée à l’idée de perdre celui qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer, Robyn va se lancer à sa recherche. Une quête qui la conduira au bout d’elle-même…
J’aime bien Douglas Kennedy.
J’ai été enchantée par celui-ci (bon comme par tous les autres romans que j’ai lus de lui, il faut l’avouer).
Sur fond de voyage au Maroc, on se lance avec Robyn à la poursuite de Paul. Mi-thriller, mi-roman, on s’interroge inévitablement sur l’issue de sa quête.
Kennedy nous décrit un Maroc magnifique dans ses paysages, adorable dans ses habitants qui aident Robyn, mais parfois, un peu trop, pourris par les bakchichs versés.
L’argent est au coeur du problème de Robyn, expert comptable de son état, et de Paul, véritable panier percé.
Mais, tout au fil du roman, il est un peu trop présent et pesant. C’est peut être le seul reproche que je pourrai faire à ce livre.
Pour le reste, chaque fin de chapitre appelle à vite commencer le suivant et nous participons à cette recherche : mais celle de Paul ou plutôt la réponse à la question de savoir si l’amour est un Mirage ?

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