En 1922, une équipe de tournage débarque à Nahbès, petite ville du Maghreb. Cette intrusion hollywoodienne, synonyme de modernité et de de liberté, bouleverse le quotidien des habitants et avive les tensions entre les notables traditionnels, les colons français et les jeunes nationalistes. De la collusion entre ces mondes et ces cultures naissent des destins et des histoires d’amour (éditeur).
Dès que je l’ai commencé, ça m’a passionnée. Le voyage dans le temps et l’espace, le dépaysement, l’évasion, tout contribuait à en faire un lecture marquante.
Même l’écriture (très) dense d’Hédi Kaddour n’entravait pas le plaisir de suivre ces personnages qui se rencontraient et se découvraient, s’apprivoisaient presque.
Puis, aux trois quarts environ, j’ai commencé à peiner.
L’histoire était toujours intéressante, le style élégant et les personnages attachants, mais ça devenait un peu longuet.
Heureusement une fin rythmée et réussie est venue me réconcilier avec ce livre dont j’aurais gardé un souvenir en demi-teinte quelques pages plus tôt.